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Réalimenter artificiellement les réserves souterraines pour préserver les nappes phréatiques

Avec la géofiltration, SUEZ a développé un processus de filtration de l’eau parfaitement écologique et ne nécessitant aucun produit chimique permettant de réalimenter les nappes phréatiques.
Mieux lutter contre les pénuries d’eau
Régulièrement touchée par la sécheresse, la commune d’Hyères les Palmiers, dans le sud de la France, subit une demande croissante en eau potable en période estivale. Ses nappes phréatiques ont été surexploitées et le volume d’eau douce n’a alors cessé de baisser jusqu’à se retrouver en dessous du niveau de la mer. Conséquence : l’eau salée progresse jusqu’à se mélanger à l’eau douce.
Pour éviter cette intrusion, la solution consiste à venir puiser en hiver, période pendant laquelle le niveau d’eau est élevé, l’eau du canal Jean Natte avant de la réinjecter dans la nappe : une réalimentation artificielle actuellement en phase de test. Cette solution permet de rétablir le niveau de la nappe, d’éviter les intrusions et ainsi de maintenir tous les usages.
La géofiltration, un procédé d’épuration écologique
Avec la géofiltration, SUEZ a développé un processus de filtration de l’eau parfaitement écologique et ne nécessitant aucun produit chimique. Son application sur la zone de l’étang du Gallardon (France) est un exemple remarquable.
L’eau est pompée dans la nappe alluviale de la Seine avant d’alimenter l’étang, s’oxygénant au passage. Elle s’infiltre ensuite naturellement de l’étang vers la nappe phréatique. Le passage successif d’un milieu oxygéné vers un milieu pauvre en oxygène permet une épuration naturelle de l’eau se traduisant par une élimination quasi-totale d’éléments tels que le fer, le manganèse, l’ammonium et les nitrates.
Pour aller plus loin :
Dessaler l’eau de mer

Il est désormais possible d’alimenter les petites îles en eau potable grâce au dessalement d’eau de mer et à des coûts compétitifs.
Un procédé unique
Le dessalement convient particulièrement aux territoires insulaires qui ne disposent que de très peu d’eau douce. L’alimentation en eau potable des 9 600 habitants de Bora Bora s’appuie notamment sur 3 unités de dessalement par osmose inverse, alimentées en énergie par des panneaux photovoltaïques. Ce procédé Osmosun®, mis en place en partanariat avec la société Mascara-NT, permet de produire 70m3 d’eau douce par jour à partir d’eau de mer.
Une gestion circulaire de la ressource en eau
Bora Bora est également la seule île polynésienne à réutiliser les eaux usées traitées pour l’arrosage des jardins et à valoriser les boues issues des stations d’épuration en les transformant en compost pour l’agriculture locale. L’ensemble de ces dispositifs permet de préserver les milieux naturels de l’île, dont les plages bénéficient depuis 15 ans d’un Pavillon bleu, label de qualité environnementale exemplaire.
Pour aller plus loin :
Réutiliser les eaux usées dépolluées pour arroser

« En adéquation avec la stratégie de SUEZ, ce projet de réutilisation des eaux traitées s’inscrit pleinement dans une logique d’économie circulaire visant la préservation de la ressource en eau. Il permet de réduire concrètement la pression sur celle-ci, notamment en période estivale où la population augmente considérablement sur ce territoire et où les besoins en eau potable sont accrus. »
Bertrand CamusDGA Eau Europe et DG Eau France
Ce projet de REUT (REUtilisation des eaux Traitées) permettra d’économiser 235 000m3 d’eau potable en période estivale. Il s’agit du premier REUT de France à obtenir l’arrêté préfectoral sous le régime de la réglementation de 2014. S’il pourra voir le jour en 2020, c’est grâce au fait qu’il ait été anticipé 10 ans auparavant, au travers d’un investissement dans un traitement membranaire pointu des eaux usées.