La Région Ile-De-France, la RATP et le Groupe SUEZ inaugurent le dispositif "IP'AIR", une solution innovante de traitement de l'air, dans la station de métro Alexandre Dumas (Ligne 2)

Dans le cadre de l’appel à projets « Innovons pour l’air de nos stations » lancé par la Région Île-de-France en 2018, Valérie Pécresse, Présidente d’Île-de-France Mobilités et de la Région Île-de-France, Catherine Guillouard, Présidente-Directrice Générale de la RATP, Marie-Ange Debon, Directrice Générale Adjointe du Groupe SUEZ en charge de la France, de l’Italie et de l’Europe centrale et orientale, ont inauguré le dispositif « IP’AIR », une solution innovante de traitement de l’air expérimentée par SUEZ, en collaboration avec la RATP, dans la station de métro parisienne Alexandre Dumas (Ligne 2).

Parce que la qualité de l’air est en tête des priorités de la Région en matière d’environnement et de santé, la Région Île-de-France a lancé dans le cadre du plan « Changeons d’air », adopté en 2016, un dispositif de soutien inédit à des projets visant à améliorer la qualité de l’air dans les espaces souterrains des transports en commun : « Innovons pour l’air de nos stations ».

Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France : « L’amélioration de la qualité de l’air dans les transports en commun est un enjeu important pour lutter contre la pollution en Île-de-France. Avec le plan « Changeons d’air », je suis fière de proposer aux Franciliens des solutions innovantes pour dépolluer l’air dans les gares et les stations de métro »

RATP 3

Ce plan a pour but de soutenir des projets permettant à long terme d’améliorer la qualité de l’air dans les transports en commun franciliens. L’objectif est de proposer des solutions innovantes de purificateurs visant à capturer les particules fines en suspension dans l’air par des appareils situés sur les quais des stations. Un appel à projet piloté par la Région en lien avec IDFM, la RATP, la SNCF et AirParif, doté d’1M€, a ainsi été lancé en mars 2018. La solution « IP’AIR » du Groupe SUEZ a été retenue pour l’expérimentation dans la station Alexandre Dumas, sur la ligne 2.

Le dispositif « IP’AIR » proposé par SUEZ se concentrera sur le traitement des particules fines (PM10 et PM2,5), émises par les systèmes de freinage dans les stations de métro.

Cette expérimentation, qui a débuté le 3 juin 2019, se poursuivra pendant six mois, et permettra d’évaluer le pouvoir filtrant de la solution et son rayon d’action.

Catherine Guillouard, Présidente-directrice générale du groupe RATP : « La RATP accorde une importance majeure à la qualité de l’air dans ses espaces. Résolument tournée vers les améliorations technologiques, elle est heureuse de pouvoir tester aujourd’hui ce dispositif innovant proposé par SUEZ et avec le soutien de la Région Ile-de-France. »

Cette expérimentation complète le dispositif d’actions engagées par la RATP pour améliorer la qualité de l’air dans ses stations et gares :

  • Un suivi très scrupuleux et transparent de la RATP : la RATP réalise des mesures en continu dans des lieux représentatifs des espaces souterrains depuis près de 20 ans. Le réseau de surveillance est composé ainsi de 3 sites de mesures : Franklin D. Roosevelt Ligne 1, Châtelet Ligne 4 et Auber RER A. La RATP permet depuis avril 2018 la consultation en temps réel des données de qualité de l’air concernant ces trois stations représentatives.
  • La généralisation du freinage électrique sur ses nouveaux trains, afin de diminuer les émissions de particules à la source.
  • L’amélioration du renouvellement d’air de ses espaces : Un programme d’investissement sur la ventilation concernant la période 2016-2020 est actuellement en cours pour un montant de 56 M€.

Un dispositif pionnier dans le métro parisien
La solution « IP’AIR » repose sur un traitement de l’air par un procédé d’ionisation positive. Cette technologie est un procédé de filtration électrostatique innovant : un faible courant électrique est injecté dans les particules fines, lesquelles sont alors attirées, tel un aimant, vers des plaques collectrices. Cette solution technique offre la possibilité de traiter une grande quantité d’air (7500 m3/h) en consommant l’électricité équivalente à celle d’un grille-pain.
Une caractérisation et des voies de valorisation des particules captées seront ensuite étudiées par les équipes de SUEZ.

Contact presse

Isabelle Herrier Naufle
isabelle.herrier.naufle@suez.com
Elodie Vandevoorde
elodie.vandervoorde@suez.com