Nos déchets alimentaires de nouvelles ressources pour la terre

Les biodéchets ou plus communément appelés déchets alimentaires représentent 1/3 de nos ordures ménagères, qui ont un fort potentiel de valorisation en de nouvelles ressources pour la terre. Pour les collectivités, la mise à disposition de solution de tri de ces déchets à destination des usagers est obligatoire depuis le 1er janvier 2024 en France . SUEZ accompagne les collectivités dans cette transition.

Nos offres pour les entreprises

Contexte

Loi AGEC : tri et valorisation des déchets alimentaires

Dans le cadre de la loi AGEC (Anti-Gaspillage et Économie Circulaire), depuis le 1er janvier 2024 en France, les collectivités doivent mettre à disposition de leurs usagers des solutions de tri et de valorisation des déchets alimentaires (telles que des abri-bacs pour l’apport volontaire des déchets alimentaires). En effet, actuellement il y a encore 83kg de biodéchets par an et par habitant qui sont jetés dans les ordures ménagères alors qu’ils pourraient faire l’objet d’un tri spécifique et d’une valorisation agronomique et énergétique.

L’augmentation progressive de la TGAP (Taxe Générale sur les Activités Polluantes) et la préoccupation croissante des usagers vis-à-vis des problématiques environnementales offrent ainsi une place majeure à la valorisation des déchets alimentaires et à la lutte contre l’appauvrissement des sols.

Biodéchets : l’accompagnement de SUEZ sur toutes les étapes de la boucle vertueuse - SUEZ

Credit: SUEZ group

Enjeux

Traitements adaptés pour les biodéchets

En France, on estime à 13 millions, la quantité annuelle de déchets alimentaires qui pourraient être valorisés grâce au tri à la source. Avec l’évolution de la règlementation, l'objectif est de ne plus traiter les déchets alimentaires en ordures ménagères mais de les orienter vers des solutions de valorisation adaptées et vertueuses grâce au tri à la source. Sachant que les déchets alimentaires sont constitués à 70% d’eau, leur traitement en incinération n’est ainsi pas adapté et source de gaspillage d’énergie.
Lorsqu’ils sont triés, les déchets alimentaires sont orientés vers la filière de valorisation la plus adaptée et de proximité : compostage ou méthanisation. A titre indicatif 100 kg de déchets alimentaires permettent de produire : 50 kg de compost ou 10 kg de biogaz et 90kg de digestat. Ce geste de tri des déchets alimentaires fait par chacun, crée ainsi de nouvelles ressources pour les collectivités et les agriculteurs.

Collectivités : nos solutions

Solutions de proximité pour les déchets alimentaires

SUEZ déploie des solutions de proximité au service de l’économie circulaire, du tri en passant par la collecte jusqu’à la valorisation des déchets alimentaires grâce à un réseau local et centralisé, par compostage et méthanisation. Ainsi nous produisons du compost, qui nourrit les sols des territoires, et de l’énergie renouvelable pour les habitants.

Légende du schéma : Découvrez les 4 grandes étapes de la chaîne de valorisation des déchets alimentaires Les aliments sont d’abord produits puis consommés par la population en France. Cette consommation génère des déchets alimentaires. Si ils sont triés à la source les déchets alimentaires peuvent être valorisés. SUEZ accompagne les collectivités dans la mise en place des solutions faciliter le tri des déchets alimentaires aux usagers Etape 1 : lorsque le tri est mis en place dans les villes, SUEZ peut aussi assurer la collecte des déchets alimentaires (collectes en porte à porte, solutions d’abris-bacs pour de l’apport volontaire…). Plusieurs moyens de collecte existent : camion hayon, camion benne laveuse, collecte à vélo Etape 2 : pour être valorisés, les déchets alimentaires qui sont encore emballés, rebuts ou invendus doivent être déconditionnés. C’est l’étape du déconditionnement : il s’agit d’un traitement mécanique qui sépare les emballages (métal, plastique, carton, …) de la matière organique fermentescible. Cette étape n’est pas indispensable lorsque les déchets alimentaires sont déjà triés à la source et désemballés par les ménages, restaurateurs, cantines… Etape 3 : il y a deux solutions principales de valorisation pour ces déchets alimentaires : le compostage ou la méthanisation. Le compostage : procédé biologique entièrement naturel qui consiste à faire fermenter les biodéchets en présence d’humidité et d’oxygène. La méthanisation c’est la transformation de la matière organique fermentescible en biogaz et en digestat par un procédé biologique naturel en l’absence d’oxygène, dans un ouvrage étanche, agité et chauffé : le méthaniseur. Etape 4 : le compostage permet de produire du compost utilisé par les agriculteurs et paysagistes de proximité en amendement organique. La matière organique qu’il contient permet d’amender les sols et d’apporter des éléments nutritifs indispensables aux plantes en substitution aux engrais chimiques. La méthanisation permet de produire du biogaz qui est valorisé sous différentes formes : la production de chaleur (chaudière), la cogénération (production conjointe d’électricité et de chaleur), la transformation en biométhane par épuration (retrait du CO2 pour ne garder que le méthane CH4) pour injection dans le réseau de gaz naturel et utilisation comme combustible ou biocarburants (BioGNV) pour alimenter les réseaux de chaleur urbains ou encore des flottes de véhicules et bus fonctionnant au gaz. Le digestat (matière organique issue du processus de méthanisation) est utilisé par les agriculteurs et paysagistes de proximité en épandage pour enrichir les sols en substitution aux engrais chimiques fossiles.

Une approche sociologique pour comprendre le territoire et changer les comportements autour du tri des déchets alimentaires

Pour parvenir à instaurer ce tri, un diagnostic est établi afin de proposer les moyens les plus appropriés au regard de la diversité du territoire. L’idée est d’expérimenter avec nos clients pour maximiser l’adhésion des citoyens, en intégrant une approche sociologique. Puis nous mettons en œuvre un service clé en main et personnalisé sur la sensibilisation, la pré-collecte, la collecte et la valorisation des déchets. L’objectif est d’accompagner les collectivités dans ce nouveau geste de tri. Nos centres d’expertise (le LYRE et le CIRSEE) œuvrent au quotidien pour améliorer ces services en prenant en compte le volet sociologique du geste de tri et explorer de nouvelles voies de valorisation.

Par ailleurs, nous accompagnons les collectivités sur le volet de la sensibilisation. Ces actions peuvent se décliner sous différentes formes comme la communication en porte à porte ou la remise de kits de démarrage etc, … Grâce à ces actions de communication il est possible de rappeler les bonnes pratiques sur le tri des autres déchets (plastiques, ordures ménagères…) et d’améliorer ainsi globalement la qualité du tri de tous les déchets des ménages et leur recyclage et valorisation sur les territoires.

Au-delà de la conformité réglementaire, nos solutions favorisent le lien social dans les quartiers. Nous proposons de créer des boucles d’économie circulaire courtes, en incluant des acteurs locaux.

L’accompagnement de SUEZ pour relever le défi du tri à la source des biodéchets

La communication incitative des déchets - VF STFR - SUEZ

Credit: SUEZ group

Zoom sur des exemples concrets de valorisation des déchets alimentaires

Collecte des biodéchets à Rennes - SUEZ France

Credit: SUEZ France

Des solutions innovantes de tri et de collecte des déchets alimentaires pour encourager ce nouveau geste de tri

SUEZ est le seul fournisseur de bornes appelées « abri-bac », qui est également positionné sur la collecte, les synergies entre les deux activités nous permettent d’être réactif dans les évolutions de nos produits et de nos services sur la gestion des déchets alimentaires. La qualité du service rendu aux habitants est un facteur clé pour maximiser l’adhésion et donc le succès de ce nouveau service.

Le tri des déchets alimentaires est nouveau pour les habitants. Pour garantir un service de qualité et lever les freins au tri de ce flux particulier, nous proposons différentes solutions techniques pour assurer le lavage et donc la propreté des équipements de pré-collecte comme les bacs et les abri-bacs.

A travers ce type d’accompagnement, SUEZ se mobilise aux côtés des collectivités pour s’inscrire dans la démarche globale du « jeter moins et trier mieux », un levier fort de transition écologique des territoires et des entreprises.

Pour en savoir plus sur notre offre de gestion des déchets alimentaires

Contactez-nous !

Le tri à la source et le dépôt des déchets alimentaires

La consommation des ménages génère des déchets alimentaires. Si ils sont triés à la source les déchets alimentaires peuvent être valorisés. En France, SUEZ est aux côtés des collectivités pour les accompagner dans le tri et la valorisation des déchets alimentaires. SUEZ propose des solutions de sensibilisation des usagers au tri des déchets alimentaires et développe des abris-bacs, adapté au milieu urbain et conçus pour faciliter :

le dépôts des déchets alimentaires pour les habitants
la collecte et l’entretien par nos équipes

La collecte des déchets alimentaires

Plusieurs solutions de collecte et de nettoyage des bacs existent et s’adaptent en fonction des spécificités des territoires. La collecte des déchets alimentaires par échange de bacs en fourgon hayon ou à vélo par exemple qui consiste à remplacer les bacs pleins par des bac vides et propres. Lorsque le tri des déchets alimentaires se généralise d’autres solutions sont proposées pour collecter à plus grande échelle : utilisation d’un camion benne suivi par un véhicule en charge de laver les contenants ; des camions bennes laveuses pour garantir en un seul passage la collecte et le lavage systématique. Après avoir été collectés, il y a deux solutions principales de valorisation pour ces déchets : le compostage ou la méthanisation.

Le compostage des déchets alimentaires

A l’arrivée sur nos plateformes de compostage, les déchets alimentaires collectés sont pesés, puis sont ensuite mélangés avec des déchets verts. Ce mélange, mis en andains, monte en température naturellement ce qui permet de détruire les éléments pathogènes. Après avoir été criblé pour retirer les corps étrangers, le compost est laissé en maturation, pour ensuite être analysé en vue de sa distribution. Ce compost normé ainsi obtenu est utilisé par les agriculteurs et paysagistes de proximité. La matière organique qu’il contient permet d’amender les sols et d’apporter des éléments nutritifs utiles aux plantes en substitution aux engrais chimique.

Le traitement par méthanisation des déchets alimentaires

Les déchets alimentaires peuvent aussi être traités sur un site de méthanisation exploité par SUEZ ou l’un de ses partenaires sur le territoire. L’étape de préparation des déchets avant la digestion est essentielle pour s’assurer de produire des ressources de qualité. Les déchets alimentaires passent tout d’abord dans un déconditionneur qui sépare les corps étrangers comme les emballages des matières organiques. De l’eau est ensuite ajoutée au mélange pour faciliter la séparation des éléments et obtenir une soupe de matières organiques homogène. Cette soupe est hygiénisée pour détruire les éléments pathogènes. Ce mélange est alors introduit dans le méthaniseur dans lequel il séjourne 50 jours dans des cuves hermétiques sans oxygène. Le processus de digestion produit du biogaz, qui est récupéré en haut de la cuve. Ce biogaz peut alimenter des moteurs de cogénération afin de produire de la chaleur et de l’électricité à destination des industriels ou collectivités. Le biogaz peut aussi être épuré, en retirant le CO2 présent pour ne garder que le méthane. Le biométhane obtenu est alors injecté dans le réseau public de gaz pour satisfaire des usages industriels ou domestiques en chauffage, eau chaude ou biocarburant. Le processus de méthanisation produit également un résidu, le digestat, riche en azote et en phosphore, recherché par les agriculteurs comme alternative aux engrais chimiques pour les épandre dans leurs champs.

Des abri-bacs pour l’apport volontaire des déchets alimentaires

A compter du 1er janvier 2024, les collectivités locales devront proposer à leurs usagers des solutions de tri des biodéchets plus communément appelés « déchets alimentaires ».