[Inauguration] A Marseille, SUEZ produit du gaz de ville à partir des eaux usées

SUEZ, à travers sa filiale SERAMM, a inauguré à Marseille une unité de production de biométhane, à partir du traitement des eaux usées. Pour ce projet d’envergure, la Métropole Aix-Marseille-Provence, SUEZ, l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse, la Région Sud et l'ADEME ont investi 9,2 millions d’euros dans la transformation d’une partie de la station d’épuration Géolide, à Marseille, afin de produire l’équivalent de la consommation de 2500 foyers en biométhane. Ainsi 10 % des habitants du 9e arrondissement de Marseille sont désormais alimentés en énergie verte.

Grâce à des investissements réguliers, la collectivité dispose aujourd’hui de l’un des services d’assainissement les plus performants de France. Ainsi, à Marseille, SUEZ a investi dans la reconfiguration de l’unité de traitement des boues d’épuration, implantée dans la carrière de Sormiou depuis 1987, afin d’y réaliser le projet de production de biométhane le plus important de France.

Depuis janvier 2019, le biogaz issu du processus de digestion des boues est récupéré, transformé en biométhane et injecté dans le réseau public de gaz naturel. La capacité de production est de 15 millions de kWh. L’installation est dimensionnée pour une extension future à 22,8 millions de kWh, ce qui en fera la plus importante de France.
La Métropole Aix-Marseille-Provence dispose ainsi, sur son territoire, d’une capacité de production d’énergie verte pouvant alimenter environ 2 500 foyers, soit 10 % des habitants du 9e arrondissement de Marseille, où se situe l’usine des boues. Ce biométhane - sous forme compressée - pourra également, à terme, servir de biocarburant pour l’approvisionnement des transports en commun au gaz (GNV). La réalisation de cette unité de traitement a des répercussions positives sur l’environnement : 30 % du biogaz est produit grâce à l’action combinée de la suppression de la torchère (15 %) et des économies de chaleur pour chauffer les digesteurs (15 %). Ce projet va permettre de contribuer à l’engagement contractuel de SERAMM de baisse de 25 % des gaz à effet de serre sur l’ensemble de ses activités métiers.